Partie de Chasse [A tout le monde]

Pelage de Lune huma l'air: elle n'était plus loin de sa déstination. Ses yeux verts luisaient dans la pénombre, le petit quart de lune trônant dans le ciel n'éclairant qu'a peine les alentours. Les faibles reflêts argentés de la lumière blafarde jouaient sur son pelage, le laissant paraître argenté à son tour. La chatte éspérait attraper un ou deux poissons dans les rigoles d'eau de mer qui traversaient le banc de sable la marée basse venue. En plus, elle avait eu besoin de s'isoler un peu du reste du camp, rien que pour profiter seule des saveurs de la nuit. Par principe, en fait.
L'odeur de l'iode se faisait de plus en plus pénétrante, le bruits des vagues plus distinct: elle était arrivée. Le vent marin lui ébouriffa la fourrure, elle se sentait bien. Tout à coup, une autre rafale de vent salé vint projeter du sable dans ses yeux qu'elle avait oublié de fermer, ce qui ramena la chatte sur terre; elle était venue pour chasser, tout de même. Miaulant faiblement de douleur, elle essaya de se frotter les paupières pour se débarasser du sable, puis elle déscendit la petite pente de sable. Pelage de Lune s'avança sur le sol encore mouillé par les vagues qui étaient venus le lécher auparavant, faisant maintenant attention a marcher le plus souplement possible, pour ne pas effrayer les eventuels bancs de petite poissons. Elle chercha des yeux un endroit proprice pour pécher, et en trouva. Toujours aussi précocionneusement, la féline s'avança vers l'éspèce de petit étang d'eau de mer qui s'était stagné lors de la dernière marée haute, et repéra tout de suite un petit poisson supris par la marée, coincé dans le plan d'eau. D'un coup de patte précis, la chatte balanca une claque au poisson, les griffes rentrées. elle joua un moment avec l'animal sans lui faire mal, puis décida de le tuer, le projeta hors de l'eau et lui mordit la tête pour l'achever. Une nouvelle bouffée de vent glacé cette fois-ci balaya le banc de sable, et Pelage de Lune frissona. elle s'assit, la queue enroulée autour des pattes. Tout a coup, une odeur de chat porta jusqu'a elle. Elle banda ses muscles, mais les relacha quand elle remarqua que l'odeur était celle du Clan de la Brume. Qui pouvait bien sortit a cette heure tardive?

Crépuscule des Cieux

Crépuscule des Cieux n'arrivait pas à dormir. Il était comme dans un état second. Il avait l'impression d'être spectateur de son corps cherchant vainement à s'endormir. Il se leva et marcha dans la nuit fraiche. Il ne cherchait rien, mis à part le sommeil qui le fuyait, bien qu'il sache pertinament qu'il ne le trouverait pas ici. L'eau se fracassant contre les rochers se fit entendre assez vite. Il s'arrèta pour bien humer l'odeur du sel. C'est grâce à cela qu'il sentit l'odeur d'un chat de son clan. Il se concentra dessus et reconnut avec étonnement Pelage de Lune. Elle chassait. Il n'en tint pas compte et continua son chemin.
Chassait ? C'était plus de la moitié de la nuit ! Mais que faisait-elle donc à cette heure de la nuit ??? Piqué dans sa curiosité, il s'avança pour mieux voir ce qu'elle faisait. Elle pêchait, ou plutôt ramassait les petits poissons perdus sur terre. Elle joua avec sa proie et l'acheva. Suite à cela elle s'assit, la queue entre les pattes. Il s'avança jusqu'à coté d'elle, s'assit et lui dit :
-On dirait que le sommeil se fait rare ces temps-ci...
Le vent lui fouetta le visage, faisant redresser Crépuscule des Cieux sur ses pattes. Plus surpris qu'autre chose, il se rassit et glissa à l'attention de Pelage de Lune :
-Fait pas chaud ici...

Pelage de Lune reconnut l'odeur de Crépuscule des Cieux. *Je parie qu'il va voirce que je fais à cette heure...* soupira-t-elle en pensée, laissant tomber l'idée de la solitude cherchée. Mais finalement elle fut quand même contente d'avoir un chat à ses côtés, car le vent enflait et devenait de plus en plus glacial. Elle se demanda ce qu'il cherchait à la plage au beau milieu de la nuit, puis se dit que sa question était stupide: le matou n'avait pas moins à faire ici qu'elle. Crépuscule des Cieux s'assit à côté d'elle.
-On dirait que le sommeil se fait rare ces temps-ci... , lança-t-il. Pelage de Lune allai répondre quand une nouvelle bourrasque fouetta le museau des deux chats, et Crépuscule sursauta.
-Fais pas chaud ici...
-Oui, tu as raison... Un peu frois même. Mais c'est ça, la mer! , sourit-elle. Habituée au vents marins glaciaux de nuit, elle n'y prêtait plus tellement attention. comme la chatte ne savait plus trop quoi dire, elle suggéra:
-Tu veux prendre quelque poissons? On en a jamais trop, au camp...

[HRP : Houlààà désolé j'avais complêtement oublié !!!]

Pelage de Lune lui fit un sourire et lui répondit :
-Oui, tu as raison... Un peu froid, même. Mais c'est ça, la mer ! Tu veux prendre quelques poissons ? On en a jamais trop, au camp...
Crépuscule des cieux n'était pas du même avis pour la température. Il ne s'habituerait jamais à un froid extrême comme celui que provoque la mer dans la nuit noire. Mais de toute façon, il devait bien avouer que cela n'était pas trop désagréable, de temps en temps. Puis il se rendit compte qu'elle avait dit quelque chose d'autre. Oui, mais quoi ? Ah, du poisson... Il ne conaissait pas la température de l'eau, mais il n'avait pas très envie de faire un plongeon malencontreux et de sortir de l'eau les pieds devant en hypothermie...
-Je t'avouerai que je crain beaucoup plus le froid que toi, donc pour les poissons... Désolé mais j'ai froid aux pattes rien que d'y penser !

[Pas de problèmes^^ Toute façon je suis a court d'idées...]

Pelage de Lune s'était déja a moitié relevée quand elle remarqua que Crépuscule ne semblait pas très emballé par li'dée de la pêche. C'est vrai que l'eau, agitée par le vent et toute noire, ne semblait pas très acceuillante our y plonger les pattes. De toute façon, la chatte avait déja un poisson, et c'était mieux que rien. Crépuscule miaula:
-Je t'avouerai que je crain beaucoup plus le froid que toi, donc pour les poissons... Désolé mais j'ai froid aux pattes rien que d'y penser !
Pelage de Lune sourit a nouvau, amusée. Un peu stréssée a l'idée qu'un liurd silence vienne s'installer, elle agita la queue, ne sachant plus trop quoi faire. Elle commençait a avoir froid aussi, de toute mainière, donc elle se leva en lançant:
-On rentre alors?

[HRP : Je t'avouerai que moi aussi...]

-On rentre alors ?
Crépuscule des Cieux remarqua que la fourure de Pelage de Lune s'hérissait légèrement du fait de la fraicheur. Si elle est allée dans l'eau, c'est normal, se dit-il. Mais il n'était pas sorti du camp pour y retourner aussi vite...
-En fait, j'étais sorti pour trouver le sommeil. Je vais donc continuer de marcher un peu... Mais je vais m'écarter de la mer ! Je n'ai pas trop envie de me mouiller la fourure ! Je devais être rentré avant le lever du soleil, si on demande où je suis... à moins que je m'endorme en route ! finit-il, amusé.

J'étais sortie pour sentir le vent frais sur mon visage, pour respirer l'odeur salée des embrums qui parvnaient à mes pieds. La Lune apparu dans le ciel... Je ne pus m'empêcher de lui adresser une prière siencieuse. *Noctalia, aide-moi à supporter l'exil que je me suis imposé...* Puis je sursautai. Il fallait désormais que je m'adresse à Anarée ! Pas à Noctalia ! Nerveuse, je rectifiais légèrement. *Anarée, ne m'en veux pas, mais tu sais que je suis liée à Nostalia par les leins les plus forts qui soient : ceux du coeur... Mais je vais tenter de m'améliorer, je te le promet !* Je soupirais légèrement. En m'approchant du Banc de Sable, j'aperçut deux chats de mon clan : Pelage de Lune et Crépuscule des Cieux. Je faillis m'enfuir : beaucoup ne m'avaient pas encore acceptée mais je continuai. Je m'attendais à ce qu'ils se retournent à tout instant et me disent : on ne veux pas d'une lâche dans ce clan ! Je secouai la tête en tentant de chasser mes idées noires. En arrivant prés d'eux je dis :
-Bonsoir ! Il est tard pour une balade de nuit, non ?