L'inconnu ne m'impressionne guère...[a qui voudra bien Rp]

Je n'ai pas peur de l'inconnu ni du monde qui m'entoure... J'ai seulement peur de savoir qu'ils me craignent...

Pur Poison profitait du soleil par une belle matinée de printemps lorsqu'il pénétra par hasard aux frontières du territoire des Tempêtes.
Il avait marché sans sovoir où il allait, suivant le grès du vent.
L'odeur qui y régnait n'était pas très acceuillante pour le jeune lieutnant, car il ne connaissait que trop peu les autres territoires.
Mais pourtant, il n'hésita pas. Il franchit la frontière sans aucune crainte de l'inconnu, bien qu'il ignorait ce qu'il allait y trouver.
Il regarda au loin. La seule chose qu'il voyait était l'herbe verte et quelques fleurs a peine naissantes.
Il avança d'un pas décidé, non pas dans la crainte de rencontre un inconnu, mais plutôt dans la joie de faire une nouvelle rencontre.

Etoile de crépuscule chassait tranquillement dans l'immense étendue de vert que les siens appelaient L'océan d'émeraude. A juste titre ! Car le vent semblait faire onduler paresseusement les longues herbes vertes qui se ployaient doucement sous le passage doux de l'élément. Tout semblait brillant de santé, resplendissant grâce au soleil à l'orage d'hier. Le ciel était bleu et quelques nuages blancs comme neige passaient nonchalement dans le firmament azur. Le fond de l'air était frais malgré le soleil qui réchauffait sans relâche de ses puissants et chauds rayons cette Terre malmenée par le rude hiver précédent. Le meneur soupira de bonheur devant la nature. Pour une fois, il était simplement heureux, jouissant de cette Terre que Pandor lui avait offerte, à lui et aux siens. Ses cauchemars s'apaisaient. On dit que le Temps peut être un remède aux blessures. Pour certains maux, c'est impossible. Peut-être que pour celui d'Etoile du crépuscule, ce vieux dicton disait vrai...

Le chat couleur flamme se mit en position de chasse, le ventre frôlant presque le sol bien nourri de la plaine. Ses pattes se déplaçèrent sans aucun bruit parmi les hautes herbes grasses. Il approchait de sa proie. Elle respira à quelques mètres de lui, et elle ne l'avait pas vu. Soudain, bondissant de derrière une grosse touffe d'herbe, il attrapa d'un geste précis le mulot et lui donna le coup de dent fatal sans que le petit rongeur eut fini son gémissement de peur et de douleur mêlés. Etoile du crépuscule l'enterra. Au moment de jeter la dernière peletée de Terre, le vent lui apporta l'odeur d'un chat. Pas de son clan. Oubliant son mulot, il se remit en position de chasse et s'approcha silencieusement de l'endroit où émanait la senteur musquée. Un inconnu sur son territoire ! Hors de question de le laisser ainsi...

Pur Poison avança lentement dans les hautes herbes. La peur ayant été absente, c'était l'aprehension qui avait fait face car l'odeur qu'il avait sentie était celle d'un chat plus âgé que lui, sur son territoire en prime.
Il marcha courbé en deux dans les hautes herbes, retenant un feulement.
La joie avait fait place au neutre, puis du neutre à la boule au ventreS
L'inconnu ne devait sans doute pas apprécier sa présence sur ses terres.
Néanmoins, il ne recula pas.
Au bout de quelques pas, il apperçut, à quelques mètres de lui, un grand chat au pelage Roux flamme.
Une fois la surprise passé, Pur Poison bomba le poitrail et s'avanca d'un air décidé en direction du chat des tempêtes, contant bien de faire connaitre.

Une chat gris se tenait droit, le torse bombé. Le vent semblait jouer à faire onduler sa fourrure grise cendre. Un air décidé était affiché sur son visage et un petit sourire presque moqueur s'était formé à la comissure des lèvres. Etoile du crépuscule feula et sentit ses poils se hérisser sur son échine. De son pelage fourni, émanait l'odeur du clan de la Brume. Mais que faisait-il ici ? Il est complètement fou, ou quoi ? Surtout que tout dans son allure reflétait le défi ou en tout cas, l'indifférence devant la peau de l'inconnu. Le meneur plissa les yeux et dit d'une voix rageuse et sifflante :

- Qui es-tu ? Sais-tu que tu es sur mes Terres ? Dégerpis avant que je perde patience !

Etoile du crépuscule plongea son regard émeraude dans les yeux sombres de l'intrus. Ses iris semblaient colorer d'un rouge épais, sanguin. Il frissonna légèrement sans pourtant dévier son regard. C'était lui le plus fort.

Qui es-tu ? Sais-tu que tu es sur mes Terres ? Dégerpis avant que je perde patience !
avait lancé l'inconnu d'une voix menaçante.
Pur Poison ne pus réprimer un sourire. Il avait l'habitude des menaces, et celles-ce ne l'impressionnaient guère! Pour qui se prenait-il, ce chat si ambitieux?
Pur Poison savait que le chat dressé devant lui ne le laissera pas passer s'il ne se présentait pas et si il ne faisait pas preuve de sang-froid, alors il répondit simplement, mais en utilisant toutefois le même ton qu'avait employé son interlocuteur:

Je suis Pur Poison, lieutnant du clan de la Brume, et je vous demanderai, s'il vous plait, de ne pas employer ce genre de ton avec moi alors que je ne vous ai rien fait, qui que vous soyez!

L'emplois du vouvoiment l'avait fait sourire de plus belle. Pas un sourire amical, plutôt malicieux, qui enseignait, à tout être qui connaissait le lieutnant, qu'il ne se laissera pas faire.
Toutefois, il choisit plutôt de ne pas prendre d'air supérieur, sans pour autant se soumettre, tant qu'il ne saurait pas qui était l'indivudu devant lui, et qui avait osé le menacer.

Il ne faut pas jouer avec le poison. Lorsque l'on en ingurgite, c'est soit de grandes douleurs qui surviennent, soit la mort.
C'était la même chose avec Pur Poison. Si on l'irrite, il se fâche, et c'est là que tout peut faire mal.
De Petit Poison jusqu'à Pur Poion, en passant par Nuage Empoisonné, sa mère l'avait baptisé en honneur ( ou désarroi) de son carractère.

Et en qui ais-je l'honneur? réprimanda t-il d'un ton de sadique amusé.

Etonné, Etoile du crépuscule n'en laissa pourtant rien paraître. Il ne supporta pas les gens comme ça. Il venait de le prendre en flagrant délit d'être sur ses Terres, alors le mieux ça aurait été de fermer sa gueule et de faire profil bas. Mais non, monsieur la ramène avec son sourire malicieux. S'il aurait pu, le meneur lui aurait sauté dessus et planté ses crocs dans son échine. C'est d'ailleurs ce qu'il allait faire qaund les paroles de l'intrus arriva à ses oreilles.

- Je suis Pur Poison, lieutnant du clan de la Brume, et je vous demanderai, s'il vous plait, de ne pas employer ce genre de ton avec moi alors que je ne vous ai rien fait, qui que vous soyez !

Bon, décapitez le lieutenant d'un clan ennemi n'était pas vraiment ce qui se faisait de mieux, surtout en matière de paix que son clan avait besoin pour se constituer. Etoile du crépuscule grinça des dents, mécontent de la tournure des événements. Beuh, de toute façon, ce p'tit morveux ne lui faisait pas peur et il était hors de question que le bouillonant chef du clan des Tempêtes se laisse marcher sur les pieds par un autre chat fut-il lieutenant ou chef qui se croit tou permis.

- Je suis Etoile du crépuscule, chef de ces Terres. Et j'te signale que j'emploie le ton que je veux avec les intrus !

Fier, il ne résista pas à l'envie de relever hautainement la tête. Son attitude était ridicule et presque enfantine. Mais depuis que les cauchemars l'avaient laissé tranquillement, il se trouvait un caractère enjoué et gamin. Il riait de plus en plus souvent, sourait à tout le monde et semblait heureux de la vie. La blessure était longue à se refermer. Pourtant, le fil de l'aiguille du temps racommodait petit à petit les bords. De toute façon, il était hors de question qu'il continue à se morfondre comme il le faisait, prisonnier de son passé !

Je suis Etoile du Crépuscule, le meneur de ces terres, et jte signale que j'enploie le ton que veux avec les intrus! avait réprimandé le chat Roux .
Un meneur?! Tout a fait charmant! Pur Poison n'en releva pas et fut heurux d'être lieutnant, car même si il était son supérieur, s'attaquer au rang inférieur d'un autre meneur n'était pas très bien vu.
Mais le chat tigré n'avait pas peur, non, loin de là.
Le chat en face de lui voulait se comporter en mioche?! Bien , qu'il en soit ainsi.
Pur Poison savait que le meneur n'était guère impressionné, mais tant pis, et tant mieu pour lui!
S'il n'avait pas peur, c'était au moins la preuve que le lieutnant n'était pas en face d'un être sans cervelle.
Mais comme dit le dicton: il n'y a pas de courages sans peur!
Soit. Mais sans courage, y a t-il de la bravoure?
Si le meneur n'est pas un stupide guguss' Man sans cervelle, il le laisserai passer, histoire d'eviter un affrontement. Si il ne le laissait pas passer, Pur Poison aurait au moins la preuve d'intelligence de ce chat et il pourrait avoir enfin la satisfaction de se battre.
Il aimait les combats, et il n'était pas un mauvais perdant, même si la plupart du temps il gagnait des combats.
Mais, beau joueur, il laissait souvent un peu de pitié pour le vaincu et le tentais de ne pas lui infliger de blessures trop importantes, enfin, juste asser pour qu'il puisse au moins rentrer a son clan en rampant.

Pur Poison dévisagea l'inconnu, et lança d'un air indescriptible:

Bon écoute. Je ne suis pas là pour faire du copinage avec qui que se soit, mais je suis heureux, enfin, si l'on puis dire, d'avoir fait ta connaissance. Maintenant, oui je suis sur tes terres, et j'en suis conscient, car si tu avais de la jugeote tu aurais remarqué que je me serai fait discret ou que j'aurais fuis devant toi si mes intentions avait été mauvaises.
Je ne veux pas causer d'ennuis à mon chef, qui serai bien embêtée d'apprendre que je me suis mesuré à un meneur. Enfin bon, je saurai assumer!

Un sourire sadiquement perceptible s'était dessiné sur les lèvres du lieutnant. Il repensait au goût du sang lors des combats. Ce goût si envivrant... Bien qu'il ne bus pas de sang, Pur Poion aimait bien ce goût metalique, qui coulait en général de son ennemi quand la victoire approchait, car la mise a mort, ou en danger, il la faisait toujours après avoir immobilisé son adversaire au sol, et au moment ou il enfonçait ses crocs dans sa gorge, il décidait s'il devait le laisser partir ou non.

[Dsl du retard]

- Bon écoute. Je ne suis pas là pour faire du copinage avec qui que se soit, mais je suis heureux, enfin, si l'on puis dire, d'avoir fait ta connaissance. Maintenant, oui je suis sur tes terres, et j'en suis conscient, car si tu avais de la jugeote tu aurais remarqué que je me serai fait discret ou que j'aurais fuis devant toi si mes intentions avait été mauvaises.
Je ne veux pas causer d'ennuis à mon chef, qui serai bien embêtée d'apprendre que je me suis mesuré à un meneur. Enfin bon, je saurai assumer !

Etoile du crépuscule haussa un sourcil. Il en avait marre de cette conversiation qui tournait au vinaigre. Il ne voulait pas d'affrontement, la guerre viendra après. Mais son sang bouillonant hurlait de sauter sur l'ennemi. Il lui résista du mieux qu'il put mais il ne put opprimer le grognement de colère qui monta de sa gorge. Un combat n'était pas la meilleure tactique si on voulait la paix. Et son clan en avait le plus besoin et après passer à l'attaque. Une guerre est perdu d'avance si on ne dispose que deux ou trois guerriers même s'ils ont une force incroyable et une loyauté infaillible. Aussi, il dit :

- Ecoute, je ne veux pas de combat. Alors, j'te propose de rentrer chez toi et je ne te poursuivrais et cette affaire sera clause. Qu'est ce que tu en penses ?

Son ton se voulait amical mais derrière la facade, un rictus de colère et une envie de meurtre se cachait. Ce chat qui se croyait tou permis l'exaspérait au plus haut point. Mais il ne voulait pas le montrer. Pas encore...

Ecoute, je ne veux pas de combat. Alors, j'te propose de rentrer chez toi et je ne te poursuivrais et cette affaire sera clause. Qu'est ce que tu en penses ?

Son ton avait été jovial, presque amical, mais Pur Poison sentit que le coeur n'y était pas.
Le lieutnant en avait marre de cette discussion qui tournait pour rien.
Il contourna le chat et lui dit d'une voix lourde.

Si tu y tien tant que ça, je vais partir, à contrecoeur bien sûr! Mais ne t'affole pas si vite quand je ne serai plus là! Tu a évité une bataille mais tu n'a pas gagné la guerre!

Il n'avait pas menacé, et n'avait pas employé un ton de sacarsme. Il avait seulement tenté de dissimuler son aggacement et il aurait même espèré un combat.
Mais en repensant à Etoile Céleste, et étant donné qu'il était sur le point de devenir mentor, il ne s'attarda pas et fila en direction de ses territoires, ayant pour projet de revenir sur la plaine d'Emeraude et y visiter tout ce qu'elle contenait.

Etoile du crépuscule regarda Pur poison filer hors de son territoire. Enfin, filer était un grand mot. Disons qu'il partait d'un pas nonchalent comme si ça n'avait pas d'importance qu'il soit sur un territoire ennemi et qu'il puisse déclencher une guerre. Mais finalement, l'information sembla arriver à son cerveau lent et il ne s'attarda pas. Etoile du crépuscule soupira et sentit la colère retombait. Cette conversation l'avait plongé dans un état de consternation profonde. C'était au cause de ce genre de chats, prêt à combattre à la moindre insulte que les guerres les plus meurtrières se déroulaient. Etonnant état d'esprit pour un bouillonnant chef du Clan des Tempêtes, n'est ce pas ?

Mais les épreuves avait fait réfléchir Etoile du crépuscule, bien qu'il eut mis longtemps avant de découvrir ce message. Il ne voulait pas que ça arrive à d'autres. Il ne voulait pas que la mort soit entrevu par d'autres.